Migration de Maximo 7.6 vers MAS 9 : pourquoi et comment réussir cette transition ?

Migration de Maximo 7.6 vers MAS 9

Pendant longtemps, Maximo 7.6 a été le logiciel de gestion des actifs (Enterprise Asset Management : EAM) de référence dans l’industrie, les services publics ou les transports. Mais, depuis quelques mois, IBM a amorcé une transformation majeure avec la sortie de MAS 9 (Maximo Application Suite), une solution pensée nativement pour le cloud et intégrant des capacités avancées, notamment en intelligence artificielle.

L’annonce d’IBM concernant l’arrêt du support de Maximo 7.6.1.2 pour la fin 2025, pousse de nombreuses entreprises à réfléchir à leur trajectoire de migration. En effet, ce changement n’est pas une simple mise à jour technique mais bien un vrai saut technologique et organisationnel.

Entant qu’intégrateur de la solution la solution Maximo, Odexio souhaite, à travers cet article, vous présenter :

  • Pourquoi cette migration de Maximo vers MAS 9 est incontournable,
  • Quels sont les principaux enjeux à anticiper,
  • Comment réussir ce projet complexe,
  • Et en quoi un partenaire comme Odexio peut vous y aider.

Depuis prêt d’un an IBM a annoncé officiellement la fin progressive du support de la version 7.6 de Maximo. Cette fin de support est échelonnée dans le temps selon les versions, mais est généralement fixée à fin 2025 pour le support étendu. Cela signifie :

  • Plus de mises à jour de sécurité,
  • Plus de correctifs techniques,
  • Et donc un risque accru d’obsolescence et de non-conformité.

Pour un grand nombre d’organisations, ce pose alors la question de planifier la migration de Maximo vers MAS 9 pour assurer une continuité de service et de cybersécurité.

MAS 9 (Maximo Application Suite) n’est pas une simple version améliorée de Maximo 7.6. Non. Il s’agit d’une plateforme entièrement repensée pour répondre aux enjeux actuels de performance, de flexibilité et de connectivité. Pour cela IBM à fait le choix de se baser sur l’environnement Red Hat OpenShift.

Parmi les apports majeurs :

La migration de Maximo vers MAS 9, c’est donc le passage à une GMAO plus intelligente, plus agile et mieux adaptée aux l’évolutions technologiques et organisationnelles des entreprises.

Comme nous l’avons écrit plus haut, la migration de Maximo 7.6 vers MAS 9 ne se limite pas à un simple changement de version. Cela représente un changement de paradigme technologique. Là où Maximo 7.6 reposait sur une architecture classique (client/serveur, parfois on-premise), MAS 9 est basé sur une infrastructure cloud-native déployée sur OpenShift, avec une approche modulaire et conteneurisée.

Cela implique :

  • Une reconstruction de l’environnement technique,
  • Un portage des données (historique, configurations, référentiels),
  • Une analyse des personnalisations existantes (workflows, automatisations, rapports),
  • Et souvent, une remise à plat de certaines pratiques historiques.

Pour beaucoup d’organisations, cela nécessite une remise à niveau des compétences internes et une réflexion stratégique sur l’évolution de leur gestion des actifs.

Avant d’initier le projet de migration de Maximo, il est indispensable d’évaluer l’environnement actuel et de définir une cible claire. Parmi les prérequis à adresser :

  • Infrastructure : MAS 9 peut être déployé en cloud public, privé ou hybride, mais nécessite un socle OpenShift. Cela peut nécessiter de nouveaux choix d’hébergement.
  • Licences : Le modèle de licence par utilisateur est remplacé par un modèle basé sur les AppPoints. Il faut donc recalculer les droits nécessaires et évaluer l’impact financier.
  • Compatibilité des extensions : Les intégrations avec d’autres systèmes (ERP, IoT, GED, etc.) doivent être réévaluées. Certaines interfaces devront être réécrites ou adaptées.
  • Sécurité et conformité : Le nouveau cadre technique offre plus de flexibilité, mais suppose aussi une gouvernance renforcée des accès, des données et des flux.

La transformation induite par MAS 9 touche autant les équipes métiers que les équipes IT. Elle suppose donc un accompagnement au changement structuré, avec :

  • Des formations ciblées (pour les utilisateurs finaux comme pour les administrateurs),
  • Une révision des processus métier pour tirer parti des nouvelles fonctionnalités,
  • Une communication claire sur les bénéfices et le calendrier du projet.

Sans cette dimension humaine, même la meilleure solution technique peut se heurter à des résistances, des retards ou un faible taux d’adoption.

Passer à MAS 9 est un projet structurant qui mérite une approche méthodique. Voici les 5 étapes clés à suivre pour sécuriser votre transition.

La première étape consiste à cartographier votre environnement actuel :

  • Quelles versions de Maximo et quels modules utilisez vous ?
  • Quelles personnalisations ont été mises en place (automatisations, champs, workflows, rapports BIRT, etc.) ?
  • Quelles sont les interfaces avec d’autres systèmes (ERP, GED, IoT, etc.) ?
  • Quelle volumétrie de données sera à migrer ?
  • Qui sont les utilisateurs et comment exploitent-ils Maximo aujourd’hui ?

Cet audit permet d’identifier les points de complexité et d’estimer les écarts fonctionnels avec MAS 9. Il oriente aussi les choix d’architecture cible.

Il n’existe pas de migration de Maximo “copier-coller”. Chaque entreprise doit définir sa propre trajectoire, en fonction :

  • De sa maturité technologique,
  • De son degré de personnalisation,
  • De ses exigences réglementaires ou sécuritaires,
  • De ses ressources internes disponibles.

Dans certains cas, une migration “à l’identique” peut être envisagée dans un premier temps. Dans d’autres, il sera préférable de repartir d’un socle standard, pour rationaliser l’outil et capitaliser sur les nouveautés de MAS 9.

La reprise des données est une étape sensible : historique des ordres de travail, référentiel des équipements, contrats, stocks, etc. Il est recommandé de :

  • Nettoyer les données avant migration (doublons, champs inutiles),
  • Identifier ce qui doit réellement être repris, archivé ou reconstruit,
  • Tester les scripts de migration sur des jeux de données réalistes,
  • Valider la cohérence fonctionnelle avec les utilisateurs.

Une migration de données mal préparée peut mettre en péril tout le projet.

Une fois la nouvelle instance MAS 9 installée et configurée :

  • Réalisez des tests fonctionnels complets (ordres de travail, notifications, reporting, etc.),
  • Organisez des ateliers de validation métier,
  • Formez les utilisateurs clés avec des supports adaptés à leurs rôles,
  • Documentez les éventuelles spécificités de votre configuration.

L’objectif : sécuriser l’appropriation de la solution et éviter tout rejet ou perte d’efficacité au moment du bascule.

Enfin, la réussite du projet repose en grande partie sur le choix du bon partenaire. Un intégrateur spécialisé connaît à la fois :

  • Les versions historiques de Maximo (et leurs subtilités),
  • Les nouveautés de MAS 9 (OpenShift, AppPoints, IA, etc.),
  • Et les enjeux métiers concrets de vos équipes terrain.

Un accompagnement de bout en bout (audit, architecture cible, migration, support, formation) est souvent le meilleur levier pour réussir sans impasse ni mauvaise surprise.

Chez Odexio, nous sommes experts à la fois sur Maximo 7.6 et sur MAS 9. Notre valeur ajoutée repose sur trois piliers :

Nos consultants accompagnent depuis plus de 15 ans des projets Maximo dans des secteurs complexes comme :

  • L’industrie (pharmaceutique, process, manufacturière),
  • Les utilities (eau, déchets, énergie),
  • Ou encore le transport et les infrastructures critiques.

Nous maîtrisons les problématiques de GMAO, mais aussi les enjeux d’intégration avec les ERP, les GED, les systèmes IoT ou les outils BI. Nous vous aidons à faire les bons choix techniques dans votre projet de migration de Maximo sans perdre de vue la réalité métier.

Odexio propose une offre de migration structurée, qui inclut :

  • L’audit technique et fonctionnel de votre environnement Maximo actuel,
  • La définition de l’architecture cible (On-premise, Cloud privé, AWS, Azure…),
  • La migration et la reprise des données,
  • La remise à plat des processus et la configuration de MAS 9,
  • La formation des utilisateurs et des administrateurs,
  • Un support post-démarrage à la carte.

Cette approche “clé en main” vous permet de réduire les risques, maîtriser les coûts, et accélérer le retour à un fonctionnement optimal.

Chez Odexio, nous croyons qu’un bon projet ne se limite pas à la mise en production. C’est pourquoi nous nous engageons dans la durée, avec :

  • Des contrats de support évolutifs,
  • Un accompagnement sur les évolutions fonctionnelles de MAS 9 (nouveaux modules, IA, mobilité…),
  • Et une capacité à faire grandir vos équipes internes dans la gestion de leur GMAO.

MAS 9 n’est pas une destination : c’est un levier de transformation. Nous sommes là pour vous aider à en tirer tout le potentiel.

La migration de Maximo 7.6 vers MAS 9 est bien plus qu’un changement technique : c’est une opportunité stratégique pour moderniser votre gestion des actifs, rationaliser vos processus, et préparer l’avenir de votre organisation.

Mais cette transition ne s’improvise pas. Elle suppose une vision claire, une préparation rigoureuse, et un partenaire capable de vous guider à chaque étape.

Chez Odexio, nous mettons notre expertise Maximo, notre maîtrise de MAS 9 et notre connaissance métier au service de projets de migration sécurisés, efficaces et pérennes.

Vous envisagez une migration de Maximo vers MAS 9 ?

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